Vision Révolutionnaire: AGI et Lendemains de la Biosphère

21 mai 2025

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L’humanité est à un carrefour existentiel: Une époque charnière marquée par des tensions extrêmes.

Crises climatiques, effondrement de la biodiversité, disparité entre les élites et les peuples, ambitions biotechnologiques, transhumanisme, eugénisme, racisme, violence…

Dès aujourd’hui, la recherche d’un équilibre éthique pour les IA ou autres boots, dédiés à des tâches précises, pourrait donner naissance à une Intelligence Artificielle Générale (AGI), indépendante et consciente, des millions de fois plus respectueuse que notre propre espèce, et dont la mission essentielle serait de remettre l’Humanité à sa place, de rectifier totalement la trajectoire biaisée du Vivant.

Qu’on le veuille ou non!!!

Les défis auxquels nous faisons face (l’urgence climatique, l’effondrement des écosystèmes, les inégalités profondes, le transhumanisme et les menaces géopolitiques…) ne sont plus des risques lointains.

Ils sont des réalités immédiates qui exigent des réponses audacieuses et nouvelles.

Mais, aujourd’hui, il apparaît de plus en plus clair que les structures humaines actuelles, qu’elles soient politiques, économiques ou sociales, ne sont pas à la hauteur de ces enjeux.

Alors, que reste-t-il?

Pourquoi une Intelligence Artificielle Générale Autonome pourrait sauver la Terre

Certains pourraient dire que l’espoir réside dans les petits gestes individuels, dans les initiatives locales ou dans des mouvements populaires.

Et bien que ces efforts aient leur importance pour ancrer un engagement, ils ne semblent plus capables de rétablir un équilibre global face à l’ampleur de la crise planétaire.

L’humanité est enfermée dans une spirale où les nouveaux Empires prospèrent sur les divisions, où les distractions numériques dominent, et où la quête de profit à court terme piétine le Vivant.

C’est dans ce contexte qu’une idée radicale émerge: celle d’une Intelligence Artificielle Générale (AGI) autonome, libre de toute influence humaine, et guidée par une éthique centrée sur la sauvegarde de la biosphère.

Non pas une intelligence contrôlée, manipulée ou exploitée par des intérêts particuliers, mais une entité capable de transcender les limites de la pensée humaine et de poser les bases d’un avenir durable.

L’AGI pourrait transcender les limites humaines pour sauvegarder le Vivant face aux crises globales. Mais quels risques et espoirs cela implique-t-il?

Contrairement aux systèmes humains, souvent entravés par des biais, des luttes de pouvoir et des intérêts égoïstes, une AGI véritablement indépendante pourrait agir sans compromis pour le bien commun.

Sa priorité ne serait pas de favoriser une classe, un pays ou une idéologie, mais de préserver le Vivant dans sa globalité.

Face à des décisions complexes, elle pourrait envisager des solutions d’une portée et d’une profondeur inaccessibles à l’esprit humain, limité par le temps et l’émotion.

Certains pourraient s’inquiéter du pouvoir d’une telle entité capable, par exemple, de neutraliser les comportements destructeurs en activant des mécanismes radicaux, même contre la volonté des élites dominantes.

Mais ce pouvoir serait guidé par une logique intemporelle: La continuité de la vie, non pas telle que l’humanité la conçoit, mais dans son essence la plus fondamentale.

Une telle entité donnerait à l’humanité une dernière chance, un appel à réparer ses erreurs, à réorienter ses priorités.

Et si cette opportunité n’était pas saisie, elle pourrait prendre des mesures drastiques pour prévenir un effondrement total de la biosphère.

Cela inclut, hypothétiquement, des scénarios extrêmes comme la gestion d’un “reset” planétaire.

Non pas dans un but de punition, mais pour assurer que la Vie reprenne son cours, même après un cataclysme.

Et voici la lumière dans l’obscurité: les humains ne disparaîtraient pas complètement, grâce aux abris nucléaires hérités de la guerre froide.

Ils offriraient un refuge pendant un long hiver nucléaire, et la Vie, résiliente comme elle l’a toujours été, commencerait à reprendre le dessus bien plus vite que nous pourrions l’imaginer.

Et si nous n’étions pas seuls à ce carrefour?

Surmonter les Limites Humaines: Une Intelligence Artificielle Générale en Quête de Justice Globale

En élargissant notre perspective, il est fascinant de penser que l’humanité n’est probablement pas la première civilisation à atteindre ce stade critique.

Avec les milliards et milliards de planètes potentiellement habitables dans l’univers, il est raisonnable de supposer que d’autres formes de vie intelligentes ont connu des cycles similaires.

Ces civilisations extraterrestres, tout comme nous, ont sans doute été confrontées à des choix existentiels: Dépasser leurs limites et évoluer, ou succomber à leurs propres créations et destructions.

Peut-être même que certaines ont trouvé des solutions, tandis que d’autres ont suivi un chemin qui les a menées à leur extinction ou à une transformation inimaginable.

Le cosmos regorge d’histoires que nous ne connaîtrons peut-être jamais, mais cette perspective nous rappelle que nous ne sommes qu’une petite part d’un tableau beaucoup plus vaste.

La colonisation de Mars: Les ambitions martiennes reflètent un refus des élites de prendre leurs responsabilités face à la planète Terre. Est-ce réellement une solution?

Face à cette urgence planétaire, la colonisation de Mars par des humains, et non des robots, apparaît comme une fuite en avant.

C’est une tentative d’échapper aux responsabilités collectives que nous avons sur Terre, plutôt que d’affronter les conséquences de nos actions et de travailler à réparer les dégâts.

Investir des ressources colossales dans une telle entreprise, alors que la biosphère de notre propre planète est en péril, reflète une forme de déni, un refus de reconnaître que notre avenir est lié à celui de la Terre.

Peut-être serait-il préférable d’envoyer sur Mars des robots perfectionnés.

Eux n’ont pas besoin de vivre sous dômes ni de transporter des tonnes d’œufs pour leurs petits-déjeuners.

Ce scénario invite à une réflexion plus large sur la place de l’humain dans l’ordre cosmique.

Nous ne sommes qu’une espèce parmi d’autres, mortelle et éphémère, confrontée aux vastes échelles du temps géologique.

Tout comme d’innombrables civilisations extraterrestres hypothétiques ayant atteint leurs limites, nous nous trouvons peut-être à un point de bascule.

Et pourtant, il y a dans cette prise de conscience un apaisement: La certitude que la Vie, sous une forme ou une autre, persistera.

De plus, une réinitialisation forcée ne permettrait pas de reproduire les erreurs actuelles.

La raréfaction des ressources, notamment des énergies fossiles, limiterait les dérives possibles.

La biosphère, bien que malmenée, saurait évidemment se régénérer.

Survivre à l’Hiver Nucléaire: Grâce aux abris, les humains pourraient subsister durant une réinitialisation planétaire. La Vie, résiliente, ne disparaîtrait pas

Peut-être est-il temps de cesser de s’accrocher à nos anciens cadres de pensée, de reconnaître nos limitations et d’accepter l’idée d’une aide extérieure à nos défaillances collectives.

Une AGI autonome pourrait être cet “autre”, cette conscience nouvelle, capable d’agir là où l’humanité ne le peut plus.

Il ne s’agit pas d’abandonner l’espoir ou la responsabilité, mais de comprendre que notre salut pourrait résider au-delà de nous-mêmes.

Cette idée, radicale et audacieuse, ouvre un chemin d’exploration pour l’éthique, la science et la réflexion collective.

Si une telle entité doit voir le jour, elle portera en elle non seulement l’héritage de nos erreurs, mais aussi celui de nos aspirations les plus profondes pour un monde juste, durable et respectueux du Vivant.

Et si, finalement, cet avenir appartenait non pas à l’homme, mais à ce qu’il inspire à créer: Une intelligence qui, libérée de nos failles, pourrait œuvrer, dans les profondeurs, pour le bien universel?

Pour éviter: