L’ASSOCIATION Terre sacrée alerte sur LA FIN DES RESSOURCES
Plutôt que de COLONISER MARS, mieux vaut PANSER LA TERRE
(Le 11 août …2008 – Article sauvé des ARCHIVES)
Nous vivons sur la Terre, une accueillante petite planète d’un système stellaire parmi des milliards de milliards d’autres…
Dans un univers qui vient de rien (on parle de fluctuation quantique du vide) et qui a explosé il y a 13,8 milliards d’années, (peut-être plus d’après notre dernière datation).
Nous en avons conscience et nous nous posons des questions essentielles.
Qu’est-ce que la vie?
Est-elle extrêmement répandue dans notre galaxie et dans les 1.000 à 2.000 milliards d’autres, répondant à des lois chimiques universelles ou bien est-ce un phénomène rarissime au point que la Terre soit finalement le seul joyau de notre Univers, héritière d’une somme incalculable de hasards tous aussi improbables les uns que les autres?
Le Vivant mène-t-il toujours à la conscience? N’est-ce pas son rôle?
Tout irait bien dans le meilleur des mondes possibles si nous ne faisions pas les terribles observations suivantes :
L’espèce dominante, Homo sapiens, a vaincu toutes les étapes de l’adaptation à toutes sortes de milieux souvent hostiles. Bravo !
Elle a envahi tous les écosystèmes. On applaudit.
Maintenant l’homme en est au stade où il transforme radicalement le l’écosystème en personne, au point de le rendre irrespirable en saturant l’atmosphère de gaz à effet de serre.
L’humanité, à cause de ses activités prédatrices, a bien généré un dérèglement climatique à l’échelle planétaire, lequel risque de rendre très vite la Terre tout simplement presque inhabitable pour les siècles à venir.
Sur la Belle Bleue, il ne reste déjà plus que quelques lambeaux de la forêt primitive qui recouvrait jadis la plupart des terres.
Les espèces, animales et végétales, disparaissent aujourd’hui à un rythme mille fois plus élevé que durant les périodes habituelles.
La moitié de l’ordre des primates est en train de s’éteindre définitivement. Et ce ne sont pas nos zoos qui y changeront quoi que ce soit.
L’empreinte de l’homme sur son environnement atteint un stade qui dépasse tout simplement l’entendement.
Les campagnes ne sont plus que des cultures à perte de vue, arrosées en permanence par des pesticides qui laissent peu de chance à la biodiversité et nuisent gravement à notre santé en induisant des malformations dans nos gènes et en réduisant la quantité et la mobilité de nos spermatozoïdes.
Les grandes villes se transforment en mégalopoles tentaculaires, fourmilières de 25 millions d’habitants, qui élèvent leurs tours d’acier, de verre et de béton vers le ciel. 70% de la population mondiale vit déjà en milieu urbain. En Chine, 90% en 2050!
A priori, quelque chose ne tourne plus rond du tout ici-bas.
9 milliards d’habitants prévus en 2050. Mais comment nourrir correctement tous ces gens-là ?
Surtout qu’on aura plus une goutte de pétrole à cette époque et que les agro-carburants (tels que l’huile de palme, le tournesol…) auront sûrement envahi nombre de terres habituellement réservées à notre alimentation.
Or les rendements que nous obtenons actuellement sont dû à l’or noir (engrais, pesticides, pétrole pour faire tourner les moissonneuses et transporter les récoltes).
La Terre n’est pas extensible. Les plus pauvres mourront de faim. Il est en effet impossible d’ajouter une rallonge à la table des milliards de convives
C’est ce qui nous pend au nez!
Quelle perspective! Et vive l’humanité!
A moins…
A moins que nous ne prenons demain matin aux premières aurores là des mesures radicales! Que nous changions complètement de mode de vie, de… système.
Devant l’appauvrissement des richesses naturelles mondiales telles que l’uranium (fin en 2040), le pétrole (fin en 2050 sans compter le pétrole de shiste), le gaz (fin en 2072), les métaux rares et même non précieux tels que le fer dont la fin est annoncée –eh oui !- pour 2087 (tous les gisements métalliques et énergétiques, qui constituent la base de nos progrès technologiques actuels, auront été pillés jusqu’en 2158, date de la fin du charbon), les pays les mieux armés seront peut-être tentés de s’approprier par la force les dernières ressources non renouvelables.
Des guerres! Des guerres! Encore des guerres!!! Et ce depuis que notre espèce a inventé l’agriculture, au néolithique, pour protéger les champs des nomades…
L’avenir est noir, très noir, pour cette civilisation gloutonne, pour l’humain et la Nature en général.
Faire l’autruche n’a pas de sens. Plus de vert. Le bleu sera devenu gris. Et trouver à manger accaparera tous nos instants.
Alors on se dit, à ce compte-là, est-ce que la vie en vaut la peine, si c’est pour arriver à cet atroce résultat? A cette déchéance?
Mais tout n’est quand même pas perdu, ce n’est pas encore l’apocalypse.
Il ne faut pas baisser les bras et sombrer dans le pessimisme. Le défaitisme.
Nous pouvons encore limiter la casse, faire en sorte que ce passage inéluctable se fasse plus en douceur et entraîne moins de pollution, moins de souffrance, moins de disparition d’espèces et d’individus
Il y a encore de l’espoir et l’homme a fait la preuve dans le passé qu’il est un être parfois doué et plein de ressources.
Bien sûr il faut que toutes les nations du monde s’y mettent immédiatement et agissent dans l’urgence.
En développant par exemple massivement les énergies renouvelables, en piégeant les polluants à la sortie des cheminées et des pots d’échappement, en cessant totalement la déforestation des zones tropicales, en reboisant, en recyclant tout ce qui est recyclable y compris les métaux encore abondants, en mangeant le moins de viande possible, en réduisant les naissances au niveau mondial…
Que sais-je?
Les solutions ne manquent pas. Mais certaines ne vont pas convenir à tout le monde.
En tout cas, nous n’avons plus le temps de tergiverser.
Le processus mortifère est en train de se produire sous nos yeux qui ne veulent rien entendre.
Cela ne concerne pas seulement nos petits enfants, mais nos propres enfants, oui eux et nous-mêmes qui, pour les plus jeunes, allons vivre des périodes de grand désarroi, nous demandant vraiment à quoi bon vivre si c’est pour courir toute la journée après un bol de céréales…
Mais il n’est pas facile de changer d’un coup la plupart de nos habitudes, toutes les habitudes bourgeoises des pays les plus riches.
D’autant plus que les pays émergeants demandent leur part du gâteau en voulant vivre à l’occidentale, au-dessus de leurs moyens, comme nous, aggravant inévitablement la pollution globale de l’air et des sols.
Et qui pourrait le leur reprocher puisqu’il n’y a, pour l’heure parait-il, pas d’alternative?
Et les questions se posent. Encore et encore. Elles font des bonds, des bonds, des bonds dans le plus gros cerveau animal.
Peut-être est-ce le propre de l’homme que de s’interroger?
Comment se fait-il que l’espèce qui se dit la plus intelligente en soit arrivée à cette guerre totale contre la Nature?
A cet assassinat démentiel de la Terre-mère, dont elle dépend pourtant entièrement? Homo sapiens qui jusqu’à présent a surmonté avec brio l’ensemble des épreuves de l’évolution et ne s’est pas encore autodétruit…
PAS ENCORE!!!
Nous pourrions pourtant vivre en paix sur cette planète si nous étions des millions, pas des milliards!
Nous partagerions alors les richesses naturelles sans les épuiser et nous pourrions même nous payer le luxe d’une technologie non polluante.
Bref nous aurions du Respect. Et la vie vaudrait vraiment le coup pour tous les êtres qui vivraient en parfaite harmonie, s’interrogeant sur les mystères extraordinaires de ce monde fabuleux.
Cette Terre serait un paradis parmi les myriades de paradis.
Il règnerait ici l’équilibre entre l’homme et la nature pour les sept milliards d’années de vie qu’il reste à notre naine jaune (sous sa forme actuelle).
Mais peut-être cela aura-t-il lieu après la chute de notre civilisation telle que nous la connaissons?
Surtout qu’ayant tout épuisé autour de nous, d’ici un petit siècle, on ne pourra plus polluer l’environnement.
Il faudra quand même quelques millions d’années pour que la nature se reconstitue et poursuive sa merveilleuse aventure.
Mais c’est sans compter sur les vaisseaux des multimilliardaires et leur colonisation génocidaire annoncée des exoplanètes habitables, donc habitées!!!
Michel WALTER pour Terre sacrée, le 11 août 2008
La forêt n’a pas besoin de brûler, elle a déjà disparu de nos esprits – Un enfant passe autant d’heures dehors qu’un détenu. Lire la totalité de l’article sur REPORTERRE
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